Base de donn?es sur les mesures de qualit?

Personnes souffrant de maladie mentale grave et d?un autre problème de santé (ex.: troubles d'adaptation, abus de substance, troubles de personnalité ou un autre problème médical tel une maladie coronarienne ou un cancer par exemple).
Autres domain(es) : Problèmes de santé

Titre de l?échelle/outil : Protocole de dépistage des troubles concomitants du Centre de toxicomanie et de santé mentale (Centre for Addiction and Mental Health Concurrent Disorders Screener ? CAMH-CDS) Description/sommaire de l?échelle :Le Protocole de dépistage de troubles concomitants du Centre de toxicomanie et de santé mentale (Centre for Addiction and Mental Health Concurrent Disorders Screener ? CAMH-CDS) a été introduit à titre de segment d?un ensemble d?évaluations utilisées lors de l?admission à un grand centre clinique en toxicomanie, afin de sélectionner les nouveaux patients devant être orientés vers des services de santé mentale (en particulier, le Programme des troubles concomitants). Comme pour tous les outils de dépistage existants, les résultats obtenus avec le Protocole de dépistage de troubles concomitants ne doivent pas être considérés comme une évaluation diagnostique complète, et l?administration en une seule fois de cet instrument ne permet pas de déterminer si les désordres retrouvés sont induits par des substances ou en sont indépendants.Toutefois, le Protocole de dépistage de troubles concomitants peut établir qu?un ensemble minimum d?éléments syndromiques étaient présents au même moment; que les perturbations ont duré le temps minimum requis pour obtenir un diagnostic significatif; que ces derniers ont provoqué suffisamment de troubles du fonctionnement et qu?ils étaient présents dans les 30 derniers jours (si non présents, le Protocole permet d?établir l?âge de l?individu au moment où il les a ressentis). En d?autres mots, cette procédure a été mise en place afin de déterminer si les critères de diagnostic du DSM-IV peuvent être rencontrés, d?une part pour des désordres en cours actuellement, et d?autre part, pour les personnes en rémission. Cela est important pour établir la présence de maladies qui doivent être suivies de près à cause de leur nature récurrente (par exemple, la schizophrénie et les troubles bipolaires). Dans sa version actuelle, le Protocole de dépistage des troubles concomitants couvre les conditions suivantes de l?« Axe I » : la dépression majeure, la dysthymie, les épisodes de manie, le trouble panique, agoraphobie, la phobie sociale, la schizophrénie, le trouble schizophréniforme, l?anorexie nerveuse, la boulimie, le jeu compulsif pathologique, l?abus et la dépendance : à l?alcool, aux barbituriques, à la benzodiazépine, au cannabis, à la cocaïne, aux hallucinogènes, à l?héroïne, à l?opium, aux opiacés vendus avec ou sans ordonnances, aux substances inhalées, aux stimulants, et à toutes autres drogues ou polydrogues.Le Protocole de dépistage des troubles concomitants documente également les antécédents de troubles de la conduite, cependant il ne dépiste aucune autre pathologie de la personnalité (« Axe II). Le questionnaire d?autoévaluation électronique (CSRT3, inédit) est un outil utilisé pour présenter le Protocole de dépistage des troubles concomitants. Le logiciel est conçu pour fonctionner avec Windows 95 et ses versions ultérieures. Il existe un module séparé de dépistage pour chacun des troubles, et la séance de dépistage peut couvrir l?ensemble des catégories ou juste une catégorie à la fois, selon le choix de l?examinateur. Quoique l?instrument possède une capacité d?auto-administration, on recommande qu?il soit utilisé avec l?aide d?un examinateur. Cela garantira une réponse complète et cohérente. Globalement, les questions s?expliquent d?elles-mêmes, mais certains répondants pourraient avoir besoin de clarification qui, dans un souci de concision, ne sont comprises dans le programme. Un examinateur possédant un minimum d?expérience ? en se tenant aux côtés du répondant ? peut répondre aux questions de ce dernier, le cas échéant. Des questions de dépistage détenant une très haute sensibilité sont posées pour chacun des troubles. Si les personnes interrogées répondent « non » aux questions, on passe au trouble suivant. Un répondant qui ne souscrit à aucune des questions de dépistage répondra à un total de 24 questions. Une réponse affirmative à une question de dépistage est suivie d?un nombre minimum de questions requises pour satisfaire aux critères du DSM-IV pour ce trouble particulier.Selon le nombre des désordres rapportés, l?administration du Protocole de dépistage des troubles concomitants prend de cinq à vingt minutes. En bref, le Protocole de dépistage des troubles concomitants est un questionnaire informatisé (à réponse oui/non) qui peut rassembler rapidement de l?information sur l?occurrence passée ou actuelle de syndromes psychiatriques. À la suite de l?entrevue, les responsables de l?évaluation peuvent immédiatement prendre connaissance des résultats du dépistage et imprimer une copie papier sans quitter le programme informatique.

Negrete JC, Collins J, Turner NE, Skinner W. The Centre for Addiction and Mental Health Concurrent Disorders Screener.
Can J Psychiatry. 2004 Dec;49(12):843-50.
PMID: 15679208

V: La mesure provient de la compilation totale d?un certain nombre d?items. Une recherche a été menée afin de s?assurer que cette mesure détient au moins quelques propriétés l?associant à une échelle de haute qualité. Par exemple, si vous réutilisez l?échelle, vous obtenez des résultats similaires (fiabilité test-retest); ou encore, les résultats se comparent favorablement à ceux d?un test « étalon or »

• *L'utilisation du Protocole de dépistage des troubles concomitants du Centre de toxicomanie et de santé mentale (Centre for Addiction and Mental Health Concurrent Disorders Screener - COD), une échelle validée administrée électroniquement (durée de cinq à vingt minutes) qui signale la présence possible de troubles concomitants de maladie mentale ou de toxicomanie. Chaque service devrait être en mesure de trouver un outil de dépistage et de l?utiliser systématiquement (par exemple, l?échelle Brown basée sur 2 items est adéquate en situation de crise).
• *Il existe sans doute d?autres mesures qui ne sont pas électroniques.
• Qui doit remplir cela?
• Je connais l'auteur de cette échelle et je respecte sa compétence.
• Cet outil exclut plusieurs conditions de santé mentale ayant les critères du DSM-IV.
• Cette échelle a été conçue pour les abus de drogue dans la population afin d'y déceler les problèmes de santé mentale en soins de première ligne et non les deux . À cette fin, PRIME ou d'autres sont meilleures.

Rang selon les cotes Pertinence 109 Applicabilité 128 Importance générale 129		Rang selon les groupes d'acteurs Universitaires/chercheurs 136 Cliniciens 144 Usagers 103 Décideurs 116 ?		Rang selon les groupes particuliers Premières Nations 145 Régions rurales 112 Acteurs fédéraux 150
Rang selon les provinces et territoires CB AB SK MA ON QC NB NÉ IPE TN YU TNO NU 99 102 148 95 116 126 70 151 127 56 77 104 65				Rang global        123